SKYLIVE

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

samedi, septembre 26 2009

En quête de ton sourire

          

J-13

vendredi, septembre 4 2009

Family portrait

L'impression d'être dans un combat perpétuelle.



Et perdu d'avance. 


  

dimanche, août 30 2009

Dust in the wind.

[Mon ombre solitaire sur l'asphalte, la tienne n'est plus là. Ces bus qui partent sans nous. Ces gens qui aurait pu nous prendre en stop qu'on ne connaitra jamais. Ce soleil de plomb qui ne nous tue pas lentement. Ces coins d'herbes, ces ronds points, ignorant le poids de nos corps. Nos fous rires qui se confondent que le vent n'emporte pas. Ces menus de restaurant qui restent vierge de nos commentaires. Ces jus d'abricot que d'autre consomme, indifférent. Ces passants qui aurait pu nous dire combien on est beau ensemble. Ces nuits infinies où nous sommes seuls au monde, même au milieu d'un tas d'ivrogne et de fêtard, qui n'existe plus. Ces sourires qui te sont destinés mais que tu ne vois pas. Ces paysages qu'on ne s'enivre pas ensemble. Ces trains Béziers-Paris qui s'éloignent sans moi. Ces tarés que nous ne côtoyons pas au détour des rues ou d'un bar. Mes cheveux que tu ne vois pas pousser. Le CD de Dylan qui tourne, ta voix qui ne l'accompagne pas quand je suis dans tes bras. Ce lit définitivement trop grand aujourd'hui. Ces films somptueux ou nazes qui se succèdent qu'on ne regardera pas tout les deux. Ces projets de Week End, techniquement impossible. Le Monde que tu liras sur un banc Parisien, ces suppléments dont je ne connaitrai pas le contenu. Ces couchers de soleil dont je n'admirai pas les reflets dorés sur ta peau. Ces tee shirts que je ne peux plus te dérober. Ces concerts qui se feront dans le bruit, la chaleur et deux billets que d'autres auront acheté. Ces étreintes qui soignent lorsque tout s'effondrent que Yann va te voler. Ces soirées qui s'en iront faire du beau ailleurs. Ma guitare qui va, malheureusement, rester muette. Ces Oasis tropicales que je vais arrêter d'acheter. Ce film que je vais revoir, tes commentaires émerveillés que je n'entendrai pas. Ces restaurants qui ne connaitront pas le murmure de notre amour. Toutes ces choses banales, quotidiennes que je ferai sans toi, tout cet exceptionnel qui s'enfuit au loin, ces rues où les fantômes de nos pas vont surgir, l'absence.]


Mais plus que tout cela mon Amour, me dire que chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque semaine qui passent me rapproche du moment où l'on va se revoir.    



Tout ira bien.

dimanche, août 16 2009

Pour une Dijonaise qui s'ennuie.

Ma très chére Lila,

La raison pour laquelle je ne te donne plus de nouvelles depuis un certain moment, au delà du fait que j'ai perdu mon portable, est que je t'écrivais une lettre. Très longue où je te racontais tout ce qui m'arrivait, mes pensées, commentaires, etc... J'en suis arrivé à un point où il est trop difficile de retranscrire à l'écrit tout ce que j'ai fais / vécu, surtout que je ne l'ai pas fait au jour le jour et que je me retrouve là, un dimanche matin, encore imbibé d'alcool, à vouloir te raconter les 4 précédents jours. C'est juste impossible. Sache que je n'avais pas prit un jolie papier à lettre, délicatement parfumé d'une senteur florale et un beau stylo plume. Mon simple et inséparable stylo noir à encore Uniball (très Rouxien), mon bloc-note du lycée, et mon écriture brouillonne, qui fait mal aux yeux, bref, tout à fait Rouxienne elle aussi. C'est affreux, plus mon stylo avancait, plus je sentais que j'oubliais des détails indispensables. J'avais tellement envie de te faire vivre le moment. Et il y a tellement à dire que je me rendais compte que je synthétisais. Y'a un trop plein, ça déborde de partout, je rature, je flèche, c'est le Bronx sur 21 x 29,70 cm de feuille. Je déclare donc forfait, je te raconterais tout dans un détail perfectionniste, de la taille de la merde de ragondin à l'état de mes pieds après une soirée féria en tongue. [I swear.]  

Mercredi. L'aimer. Téléphone. Yaourt Petit Basque. Futurama. Ennuie. Féria. Simon, Simon, et Simon. ( "Mais Mârine, c'est terrriiiiible !" )

Jeudi. L'aimer.Face à face avorté, puis finalement, au milieu de la rue. Enjoy : mal aise. Restaurant dégueulasse, glace spéculos-vanille pécan délicieuse. Leiseur's house, discussion diverse. La bande. Arrivé de Pierre. L'Orb. Les rires. Le bâteau. Les poissons. La chaleur abrutissante. La saleté. Être bien. Se doucher à moitié à poil avec ces potes tout en parlant de tout et n'importe quoi. Manger bon, pizza et brochette. Départ séparé. Léa pour deux heures. Toi (L) une demi heure, hum? Ambiance DANCE. La regarder partir. Retour morcelé. Sa présence, le reste est abstrait. On s'en va. Dégoût poussé à l'extréme de le laisser sur les marches du lycée. Re Manger, rigoler, textoter. Pierre et mon BAC STI. Dormir avec 3 gays, la Fée Lation.

Vendredi. L'aimer. Lever tard, Zoner, pâte bolognaise (putain mais on a fait que bouffer en fait ! ), à nouveau rivière, départ, maison quasi vide, dormir, te voir, auto stop avec 4x4, chez toi, nous, traversé en binôme La plantade - Auchan à travers les Bodegas. Ton sourire. Buffalo. Les tarés d'à côté. Cette conne de serveuse. Entrecôte et assiette Texane. Un rond point. Massage. On s'aime. On marche, on court, on se jète dans l'herbe, on est beau, on le sais, on les emmerde, et c'est ça qu'est bon. Agoraphobie. Déchet humain. Alcools. On se ballade. On se pose. Tes potes-connaissances ( :p ). La tête qui tourne. Être ensemble. Ton regard. Ton odeur. Notre sueur :D. Vanille gourmande. Se sentir exactement là où on était destiné à être.

Samedi. L'aimer. Partir. Chaleur. Fous. Pas de bus, férié. De nouveau auto stop. 205 défoncé, un A, une fille très sympa. Maison. On zone. Il m'en veut. On marmotte. On va faire des courses. Soirée Fajitas & Friends (L). Un Walt Disney. On se douche. On s'en va chacun de notre côté. Une autre 205 pourrie avec des gens très cools et des odeurs de clopes. Un rond point. Crédit agricole. Yann, que je perds. Pierre ? Pénible, drôle, gentil, adorable, déjanté, sociable, excellent. Des trans. Un mégaphone. Pêche au canard. Luigi. M'offre à boire. On court, on danse, on s'éclate. Un tonneau, moi, lui, chaleur, l'inondation corporelle, une heure de pur moment. Vacille. On tombe, Pierre me sauve la vie. On boit, on part. On rit, on est heureux, un peu fatigué. On s'pose, j'ai faim, les flics sont chiants, un beignet, on s'en va, je somnole sur lui, ils parlent fort, non ? Ils me larguent là, je plane, superbe soirée.     

='( [Je n'ai rien qui immortalise ça.]

lundi, août 10 2009

Knockin' On Heaven's Door















dimanche, août 9 2009

Mon Bordel Magnifique

DSC01604.JPG

J'sais pas si vous réalisez combien il est difficile d'écrire sur le bonheur. Tu pourras en dire ce que tu veux, la douleur est inspiratrice, elle te guide, te soigne. Mais le bonheur m'annihile tout désire d'analyse, de retour en arrière, de prise de conscience, etc... J'ai juste envie de me laisser porter parce tout ce qui m'entraine là où les pas sont plus léger.

Les gosses riant. La chaleur de t'avoir dans le cœur (et le corps). Leurs présences.

Je crois que c'est un peu dans l'air du temps, l'été te fait lâcher prise. J'ai plus autant besoin d'ici qu'avant.

L'équilibre ?    








dimanche, juillet 26 2009

Short Message Service

"Je vis des choses pas très sympathiques en ces derniers temps tu sais. Pas très glorieuse, pas très nettes non plus. J'ai l'impression que j'avance à reculons, de marcher à l'envers de la route, de faire des bonds en arrière alors que le temps n'arrête pas de filer entre mes doigts, ne fait que ça. Les jours ne comptent plus vraiment, pause sur le disque des prises de conscience qui sauverait tout ce beau monde. Toujours des soirées propices aux regrets alors que tout semble si limpide, sans aucun doute à avoir sur qui que ce soit. Le plaisir de l'instant à tout les moments possibles et imaginables. Tic, tac, tic, tac. Vive les flots d'émotions tellement beaux mais trop éphémères, comme ces papillons égarés qui se nourrissent de lumière pour dernière luxure. On ne sait plus qui l'on est, qui a commencé. Quelle est la mission ? dirait Bashung. Juste des sourires, des grimaces, des pleurs qui ne cessent de s'enchainer on ne sait toujours pas comment ou pourquoi. une palette de visages laids ou plaisants, tous hypocrites. Aujourd'hui, je vis pour ça. Je vis pour la myriade de sentiments que peuvent me procurer sa peau, ses muscles, son baiser, son regard, son odeur, son sexe, sa voix. Et c'est juste après ce grand boum que le cycle recommence, toujours pour une durée imprévue et trop inattendue. Souvent j'aime penser que si je n'étais pas gay, tout serait plus simple. C'est une chose certaine, malheureusement évidente. Mais est-ce que l'amour fait la part des choses ? Parce que c'est lui qui tire ses ficelles éméchées et hésitantes, personne d'autre. C'est l'amour qui change complètement une vie, des convictions, qui bousille notre semblant de franchise. On ne peut pas être franc avec la personne qu'on aime, sonné par tant de chocs. Et qu'y ferait le goût d'un pénis inconnu et anonyme ? Un mirage surement. Succès ou défaite, les yeux restent embués de larmes et avides. Où est le but ? La fin de l'histoire ? Il n'y en a pas. C'est trop tard, on est hanté Marine. Il suffit juste d'apprendre à cacher cette partie de soi, ce jardin secret imperméable aux autres, parce qu'on est prêt à en crever tellement c'est bon et unique, tellement on aime et tellement on a envie d'être aimé comme dans un grand rêve à l'eau de rose, sans rien avoir en retour. Rien. C'est là qu'elle est planquée la magie. L'homme est cruel, ses congénères encore plus."

PS : [...]

Y'à de ces messages qu'on n'oublie pas.

mardi, juillet 7 2009

Sans titre.


La noyade. L'étouffement. L'asphixie. Le taenia. L'ampleur du vide. L'éveil. Mon coeur qui bat.

L'indicible.

jeudi, juillet 2 2009

Récap', vrac, inutilité.

Y'a une semaine, on apprenait la mort de Mickael Jackson.

Anna est partie depuis 3 jours, notre Hongroise adorée à retrouver ces marques, elle se sent bien, c'est le principale.

Demain, oral de français. C'est la grande confusion, je vacille entre la bonne élève qui fait des recherches annexes pour enrichir ses conaissances, et la pouf de base qui soigne ses ongles et se demande comment elle va pouvoir mettre son decolletté en valeur si l'examinateur se trouve être un homme. Grave ? Oui. J'aimerais tellement que ça se passe bien, pas seulement pour ma note ( équilibré l'écrit... hum...) mais pour qu'il y est un véritable échange. Que je prenne du plaisir comme j'en ai eu tout au long de l'année. 

[J'suis bien déçue que Joaquin Phoenix est arrêté le cinéma. Je viens de voir Walk the line, et je trouve qu'il avait atteind un sommet d'émotion tel que j'ai eu encore plus de frisson que lorsqu'il jouait dans Gladiator. ]

Je me demande bien où tout cela va nous mené... Est ce que " Tout ça n'est qu'un jeu ?" comme me l'affirme Saez ? D'ailleurs, Damien, où as-tu disparu mon poète des temps moderne : NYC, Varsovie ? Dans quelles rues te perd-tu ? Dans quelles bouches étanches-tu tes peines ? Qui succombe à tes yeux noirs ? Quand revient tu nous nourrir de ces lives épidermiques ? Dis moi. J'suis en mal de toi.

Je retourne m'éprandre de Voltaire, Rousseau, Chateaubriand.  

mercredi, juin 17 2009

La moiteur nous inonde.

Pensées du soir, bonsoir.

L'autre fois, alors que je ponçais hargneusement le mur de la chambre de feu mon oncle, afin de refaire du "neuf", je me disais que j'essayais vainement de supprimer la mort. Ca peut paraître absurde, mais c'était exactement ça : il ne devait plus en rester une trace. On y est partiellement arrivé, si ce n'est ce regard pénétrant, déchirant, criant que nous "infligeait" ma grand mère. J'aurais tellement aimer éradiquer toute image de son cerveau de ce qu'elle a vu en ouvrant la porte de la salle de bain. Lui, inerte, baignant dans son sang. Son fils. Celui qu'elle a vu grandir, partir, revenir, souffrir. C'est affreusement con. Ses larmes, ses soupirs, juste être là pour elle, alors que 70 ans nous sépare....


Ces autres jours, alors que je me trouvais avec ceux qui font mon quotidien, depuis un certain temps déjà, je me disais que j'étais bien vivante. Que j'étais dans l'instant. Que rien ne pouvait m'arriver. Que ça durerait, encore, encore et encore. Faux. Ses souvenirs, on les a en commun, c'est tout ce qui nous reste, une douce chaleur diffuse, et ces éclats de rire quand on les fait ressurgir. Nos premiers sourires complices. Nous. Cette bonne humeur constante, ces quelques larmes du à une séparation brutale, nos chemins, se recroiseront-ils un jour ? A vrai dire, je m'en fiche. J'ai vécu.... des choses que je n'aurais jamais imaginer vivre il y a encore deux ans : Sam Sufi. Nous avons été là ensemble. Cette année de première a été somptueuse, merci à tous pour ça. Même si je garde une fois de plus mon lot de loupé [...] Maintenir l'équilibre, c'est ce qui a été le plus dur je pense. Parfois, j'aimerais juste me laisser porté par ce que je suis, ce que les autres sont, être avec eux, mais ça serait faire des infidélités...

Léa, Marion, je le dis haut et fort, je vous néglige, j'en ai conscience. J'ai pas la solution miracle, la seule que j'ai c'est de vous "reconquérir" par intermittence, mais déjà, ça ne fonctionne plus. Ce silence est absolument pesant. Je m'en excuse, même si je n'ai pas de raison valable. La seule que je pourrais avancer est le temps qui nous unie, ça me rassure car je sais que quoiqu'il arrive on se connaîtra toujours. Pourquoi se lâcher maintenant après tant d'années ? Peut être je ne devrai pas être aussi confiante, ça ne me donne pas le droit de vous traiter comme je le fais. Mais comment je vous kiffe putain, je vous aime. C'est comme ça. J'veux pas qu'on s'éloigne jamais. 

Thérése Raquin de Zola fut explosif, intense, sublime. Je continue de ramper devant Camus, l'agonie de la peste est presque achevé. Le bac de maths ça ira. J'espère aller à la colo fin août, je veux qu'à Portiragnes ça soit fort. Je veux... qu'on s'apprenne au fil des conversations Mister fanderousseau =)

Du bonheur, rine qu'ça.

- page 3 de 26 -