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Journal Intime

Etats d'âmes, quotidiens, routine, blues...

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lundi, février 15 2010

Voici la fin. La vrai.

Je le sais depuis un bout de temps, mais comme tout ce qui est difficile à accepter, tu repousses l'échéance, passer à l'acte, c'est... assez destructeur. Bref. Plus envie d'ici. Ça fait trop longtemps que j'occupe cet espace, trop de vécu, trop de chose qui reste inerte sur la toile, trop de... trop. J'ai non seulement peur de ceux qui me connaisse, de leur réaction, de savoir qu'ils lisent d'une certaine manière à travers moi lorsqu'ils viennent ici, et eux aussi reste inerte face à ça, c'est perturbant. Ça reste un choix de s'exposer, mais là, ça fait trop longtemps que je ne le prend plus alors à quoi bon ? De plus, j'estime aussi avoir un peu peur de moi, l'écriture a ce pouvoir de guérir, mais tout aussi bien de blesser, c'est le revers de la médaille. J'ai peur de ce que je vais découvrir en écrivant, des choses qui semblaient avoir disparu qui refont surface, etc... 

Je n'efface rien, tout reste en place, je m'en vais juste m'exposer ailleurs : peut être. 

Marine.

samedi, décembre 26 2009

Trouble.

 

Je pense donc je suis. Par moment, j'aimerais ne plus exister. Cesser de m'infliger ces pensées, qui vont et qui viennent, un peu trop autodestructrice, je l'avoue. La confiance et la fidélité. Deux mots qui vivent pour moi, piliers, liens, connexions, ciment, aimant. Anéanties, ça laisse des traces durables. Suis-je si différente que ça pour que les autres semblent y porter si peu d'intérêt ? Qu'ils traversent ta vie impunément, pensant que ça n'y changera rien ? On s'érode les uns les autres, c'est si évident, à quoi bon l'ignorer ? J'ai un peu de toi, énormément d'elle, tellement d'autres. J'ai soif de ça. L'érosion des rencontres, parmi la multitude. Pourquoi finit-on toujours pas se laisser, se fuir, s'oublier ? Notre égoïsme ? [...]

Euh. Ces putes de convictions. Celles auxquelles tu crois aveuglement, profondément enfoui en toi, intouchable, elles s'enracinent avec le temps. Celles qui te donnent ce semblant d'équilibre auquel tu aspires malgré toi, parce qu'une certitude, ça rend confiant. Là, il est temps que j'apprenne à m'en défaire, c'est aussi lié à la confiance je suppose, si mes convictions ne tenaient qu'à mon seul fait, je serai certainement quelqu'un d'autre dans mon comportement. Ne t'étonne pas que je sois si lunatique, tu sais, par rapport à notre futur vie "étudiante", je m'en étais fait une putain de conviction, toi, moi & la vie au bout des doigts, "mais"... mes chutes vertigineuses, retour à la réalité, m'oblige à prendre du recul, c'est assez brutal de morfler autant pour quelque chose dont tu n'es pas techniquement responsable (cf : Les USA "game over" et ce "nous" avorté, sous toutes ces formes) D'ailleurs, pour te dire, ça va être la première fois que j'envisage cette nouvelle année comme une nouvelle ère, un changement nécessaire, c'est d'une ironie, moi qui en ai toujours eu strictement rien à foutre !

La famille, c'est un truc qu'on devrait choisir, et pas subir, je le dirais jamais assez.

Euh, du positif ? 

mercredi, décembre 23 2009

Pensées.

J'me dis, en ces jours mornes, période de noël et de famille, ce que je déteste le plus sur 12 mois qui composent une année qu'il est grand temps de s'ouvrir. S'ouvrir au sens le plus large du terme : aux autres, aux expériences, aux opportunités, au monde, oui.

Après ce pur moment d'osmose, alcoolisé, fou, dansant, drôle, délicieux sur les lèvres de P. (...), j'me dis qu'on est jeune, beau et qu'on a tout intérêt à en profiter.

Le reste, c'est superflue, c'est pas ce qui te restera quand...

Hédonisme ?

Voyons.

vendredi, décembre 18 2009

Désillusion

[On est des incapables, des ratés, des Inutiles. Je nous croyais différent mais on est pire que les autres.]

La gerbe, immense, soudaine, qui m'enlève tout. Le désarrois. La colère. La déception.

Mais comment peux-tu autant manquer de respect à ce qui nous lie depuis le début ? Te défiler de la sorte ? Oser m'imposer une fois de plus ta seule et unique décision, sans appel, sans que je ne puisse rien ajouter. C'est faire preuve de l'irrespect le plus poignant envers quelqu'un, imposer sa volonté, décider pour deux sans même pouvoir en discuter au préalable. T'y as pensé depuis, et ça t'as pas effleuré l'esprit que ça pouvait m'intéresser qu'on en parle ? Mais putain, oué, c'est injuste, et ça ne t'atteins pas plus que ça ? Tu me balances ça impunément, et tu crois vraiment que je vais le prendre bien, QUE JE VAIS TE COMPRENDRE ? Et moi, t'as cherché à me comprendre, savoir ce dont j'avais envie ? T'as pas le droit d'agir comme bon te semble dans une relation. Amour, amitié, qu'importe. C'est l'équilibre qui est important, savoir comment l'autre se sent vis à vis de toi, s'en inquiéter, lui demander parfois, en parler parce que cela fait autant parti du lien qui nous unie que le bonheur, les souvenirs, et tout ce qui rend l'amitié à l'origine si facile. Les relations que j'entretiens autour de moi, avec n'importe qui, est ce que je chéris le plus, le plus grand trésor. C'est un partage permanent, un échange, des putains de haut, et des bas aussi, il en faut.

Non, on doit vraiment pas avoir la même conception d'une relation.

En tout cas, je ne m'octroie jamais le droit de faire ce que je veux, l'autre existe pour moi, et de ça, il résulte l'équilibre.

N'attend pas que j'accepte / comprenne ce choix en souriant paisiblement, il y a une limite à ne pas franchir.

NEXT.

 

samedi, novembre 28 2009

Merci à Carla Di Fiore pour ces chaussures.

C'est plutôt agréable en ce moment, cette continuelle envie d'écrire sur tout et n'importe quoi. Un besoin vif qu'il faut assouvir, tout comme t'embrasser avec délicatesse. Enfin, ça me laisse ce goût là.

Autrement, la fatigue. J'ai du mal à dormir. J'aurais jamais penser que ce soit si apaisant et tranquilisant de dormir près d'un monsieur, j'ai toujours été en conflit avec ce mécanisme humain. Jusqu'à peu, je le trouvais assez inutile, chiant je dirais, pourquoi il fallait s'endormir, impuissant, alors que la nuit, tout est décuplée en mieux ? C'est assez injuste je trouve. Puis, bon, y'à ce sentiment qui apparait, insoupçonnable, en compagnie masculine, cette paix jamais ressenti avant d'aller dormir. Ce qui te fait aimer cette pause momentanée de quelques heures, tu te dis plus que tu loupes pleins de choses merveilleuses, t'es juste en train d'en vivre une. Mais sans doute que ceci doit rester exclusif, enfin, comme toujours "Trop de trop tue le trop".


Chargement émotionnel. J'aime les gens, depuis toute petite, j'ai toujours trouvé ces trucs fascinants, passants, passantes, au hasard des rues. Encore mieux lorsque tu les appréhendes un peu. On se jauge, s'apprécie, s'attire, se repousse. Une espèce de transe. Puis, la prénommée confiance s'installe. Lourde de sens. Appel au besoin. Un jour plus qu'un autre. Tu te livres à moi. Sans détour. Nu(e). Je le prends ton poids. L'accepte. Tu sais on en parlait l'autre jours, et bien, je dois dire que c'est une charge vraiment importante. Non seulement sur le coup, ça te met un peu à genoux, tu te relèves, il le faut, t'as quelqu'un à aider. Mais sur le long terme, ça ne s'efface pas, au contraire, y'à de ses regards qui ne trompent pas. Faire acte de présence auditive. Ca lui fait du bien, tu as pris le risque d'entendre ces mots, tu fais avec.

Mais je t'avoue que oui, parfois je sature de maux qui ne m'appartiennent pas. Parfois j'envie les "vraies" indépendants, les insociables, les solitaires. Ceux à qui tu ne dirais rien. Mais ce sont là des paroles bien égoïstes. J'espère en ressortir grandi par ce que je peux leur donner, un peu de ce quelque chose qui fait sourire, et je m'emploie, en Dyson® respectable, sans aucune perte d'aspiration, à collecter la poussière indésirable.

[Vieux truc.]

mercredi, novembre 25 2009

Trace(s) - Tu comprends rien et ben tant pis !

"The ocean has turned black again, and I'm still missing you my darling [...]". Cette absence si présente, inhérente et intrinsèque. Moi, Saez et la paix intérieur. Leurs déceptions. Tes yeux bleus pétillants. Ce soleil délicieux. Sa joie à lui. Sa voix à elle. Fatigue. Floue. Cette inspiration qui me fuit. Ces questions. Ces dialogues à huit clos, mon oreiller, mon plafond. Gratitude doublée d'admiration. Ton parfum sur lui. Ce face à face que je veux éclatant. Ce nouveau pavé. Ces jours incertains. Ces projets enivrants. Nos chemins en parallèle. Ce lieu que je hais. Cette obsession médiAtique. Cette complicité tubisque. Cette faille où je me suis engouffrée. Ce sourire teintée de tristesse. Les deux allumés du morpion. Ce sirop dégueulasse. Ce besoin d'être proche de toi, ensemble ou éloignés. Cette bouille craquante. Fragilité cachée. Intriguant. Vanité, oué, que veux-tu ? Notre liaison. Ces regrets qui n'existent pas, et ces remords que j'accumule. Serre-moi fort, s'il te plait. Ce sentiment d'impuissance, ces mots que je voudrais plus convainquant. Ce collier explosif. Ceux que je ne regarde plus. Cette envie d'être à la hauteur. Son appréhension que je voudrais calmer, son silence lourd de signification. Cette ombre à chacun de mes pas. Ce bonheur qui résonne en boum, boum, boum. Explosion colorée, abstraite, qui je l'espère, te fera office de porte-bonheur. Ton toi profond que j'aimerais connaître. Cette fausseté dans sa voix. [STOP] 

mardi, novembre 10 2009

La Dolce Vita II

                      

Je dirais même plus que je vais très bien. (L)


Marine Simpson.

dimanche, novembre 8 2009

La Dolce Vita.

Je vais bien.

lundi, octobre 12 2009

Mon parc secret*


*
" Mais Quentin fous lui la paix, c'est son jardin secret !"
 " NON mais là, c'est plus un JARDIN, c'est un PARC"

                         

Pour la simple et excellente raison que ça nous appartient.

Ce lien-ci ne sera jamais qu'à nous et cette idée m'enchante.

À nos prochains Cirrus.

dimanche, octobre 4 2009

Brain dead





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