C'est plutôt agréable en ce moment, cette continuelle envie d'écrire sur tout et n'importe quoi. Un besoin vif qu'il faut assouvir, tout comme t'embrasser avec délicatesse. Enfin, ça me laisse ce goût là.

Autrement, la fatigue. J'ai du mal à dormir. J'aurais jamais penser que ce soit si apaisant et tranquilisant de dormir près d'un monsieur, j'ai toujours été en conflit avec ce mécanisme humain. Jusqu'à peu, je le trouvais assez inutile, chiant je dirais, pourquoi il fallait s'endormir, impuissant, alors que la nuit, tout est décuplée en mieux ? C'est assez injuste je trouve. Puis, bon, y'à ce sentiment qui apparait, insoupçonnable, en compagnie masculine, cette paix jamais ressenti avant d'aller dormir. Ce qui te fait aimer cette pause momentanée de quelques heures, tu te dis plus que tu loupes pleins de choses merveilleuses, t'es juste en train d'en vivre une. Mais sans doute que ceci doit rester exclusif, enfin, comme toujours "Trop de trop tue le trop".


Chargement émotionnel. J'aime les gens, depuis toute petite, j'ai toujours trouvé ces trucs fascinants, passants, passantes, au hasard des rues. Encore mieux lorsque tu les appréhendes un peu. On se jauge, s'apprécie, s'attire, se repousse. Une espèce de transe. Puis, la prénommée confiance s'installe. Lourde de sens. Appel au besoin. Un jour plus qu'un autre. Tu te livres à moi. Sans détour. Nu(e). Je le prends ton poids. L'accepte. Tu sais on en parlait l'autre jours, et bien, je dois dire que c'est une charge vraiment importante. Non seulement sur le coup, ça te met un peu à genoux, tu te relèves, il le faut, t'as quelqu'un à aider. Mais sur le long terme, ça ne s'efface pas, au contraire, y'à de ses regards qui ne trompent pas. Faire acte de présence auditive. Ca lui fait du bien, tu as pris le risque d'entendre ces mots, tu fais avec.

Mais je t'avoue que oui, parfois je sature de maux qui ne m'appartiennent pas. Parfois j'envie les "vraies" indépendants, les insociables, les solitaires. Ceux à qui tu ne dirais rien. Mais ce sont là des paroles bien égoïstes. J'espère en ressortir grandi par ce que je peux leur donner, un peu de ce quelque chose qui fait sourire, et je m'emploie, en Dyson® respectable, sans aucune perte d'aspiration, à collecter la poussière indésirable.

[Vieux truc.]