Je pense donc je suis. Par moment, j'aimerais ne plus exister. Cesser de m'infliger ces pensées, qui vont et qui viennent, un peu trop autodestructrice, je l'avoue. La confiance et la fidélité. Deux mots qui vivent pour moi, piliers, liens, connexions, ciment, aimant. Anéanties, ça laisse des traces durables. Suis-je si différente que ça pour que les autres semblent y porter si peu d'intérêt ? Qu'ils traversent ta vie impunément, pensant que ça n'y changera rien ? On s'érode les uns les autres, c'est si évident, à quoi bon l'ignorer ? J'ai un peu de toi, énormément d'elle, tellement d'autres. J'ai soif de ça. L'érosion des rencontres, parmi la multitude. Pourquoi finit-on toujours pas se laisser, se fuir, s'oublier ? Notre égoïsme ? [...]

Euh. Ces putes de convictions. Celles auxquelles tu crois aveuglement, profondément enfoui en toi, intouchable, elles s'enracinent avec le temps. Celles qui te donnent ce semblant d'équilibre auquel tu aspires malgré toi, parce qu'une certitude, ça rend confiant. Là, il est temps que j'apprenne à m'en défaire, c'est aussi lié à la confiance je suppose, si mes convictions ne tenaient qu'à mon seul fait, je serai certainement quelqu'un d'autre dans mon comportement. Ne t'étonne pas que je sois si lunatique, tu sais, par rapport à notre futur vie "étudiante", je m'en étais fait une putain de conviction, toi, moi & la vie au bout des doigts, "mais"... mes chutes vertigineuses, retour à la réalité, m'oblige à prendre du recul, c'est assez brutal de morfler autant pour quelque chose dont tu n'es pas techniquement responsable (cf : Les USA "game over" et ce "nous" avorté, sous toutes ces formes) D'ailleurs, pour te dire, ça va être la première fois que j'envisage cette nouvelle année comme une nouvelle ère, un changement nécessaire, c'est d'une ironie, moi qui en ai toujours eu strictement rien à foutre !

La famille, c'est un truc qu'on devrait choisir, et pas subir, je le dirais jamais assez.

Euh, du positif ?