La lumière qui filtrait sous la porte, imperturbable, tout comme mes yeux rivés dessus. Son silence, le mien.
Ce cours de physique, le fou rire, Quentin, Storm & Tea cup, ces chocolats chauds en provenance directe de la salle des profs. Croissants.
Ce "Je t'aime" absolument inabordable, déplacé, mal venu.
Ce banc, vu sur l'igloo, notre silence de circonstance, mes chaussettes, sa voix que j'aurais jamais penser si ... brisé, ce boulet de P.
Les escaliers de la maison. Tes oreilles qui dépassent, tes grands yeux, ton petit corps et tes grosses pattes. Chiot.
La bijouterie. Ses jean's, ses lunettes. Cet accord parfait des éléments. Mouarf.
Ce retour de Rasposo, totalement mythique.
Ken, son chocolat, son déhanchés et ses yeux menthes à l'eau.
Les branches du Cèdre, le calme, sa silhouette.
Nos heures fraternelles.
Ces parties de foot interminable, nos goûters, ces jeux de société.
Mes premières heures avec Marie, la peinture, les rires, le skate, cette maison de ouf.
L'enfance, ces rencontres "sportives",Gwenaël, une casquette rose fluo, ce jeu génial.
Cette transe voluptueuse sur la piste de danse avec Marion l'été dernier.
Cette journée à Disney, cette personne particulière.
Ce bracelet d'Aubrac, sensé scellé notre amitié.
Cette discussion sous l'arbre, ton penchant avoué.
Le Sicilien de la Grande Surface, tellement pas dans son élément. Ce néant.
Cette après-midi passé, à te conter mille et une histoire, ton jolie rire, tes cheveux gris "Les p'tits cailloux"
Ce jardin merveilleux, cette vieille baraque, cette lumière, ce tapis, cette odeur, si loin dans le Nord.
Ce glacier immense à Torrevieja. Tatouage au henné. Cette chaleur écrasante.
"Mais... Ca veut dire qu'elle s'appelait Colette Colette ?" *pouffe de rire* "Eh oui !"
Les branches de marronniers, sous la pluie. Intrépide jeunesse.
L'homme à tout faire, un type génial, mon deuxième papa. Son parfum.