Gad Elmaleh me gave au plus haut point avec ces grands sourires colgate, faire le défilé des pantins du star-system, montrer toute sa petite famille parfaite, apparaïtre partout là où j'ai la mal chance de posé mes yeux, toute cette merde pour un film qui ne doit pas valoir plus d'ailleurs. Déçue. Et ce lycée... Ces gens... Cette routine... Cette scoralité qui m'étouffe plus qu'autre chose. Ce devoir d'avenir, rester au meilleur, mais pourquoi ? Ces connards qui crachent sur les autres sous prétexte qu'ils viennent d'un autre pays. Ces connards qui détruisent le pourquoi-du-comment nous respirons chaque jour, tout ça pour quelques billets, dans 50 ans, ils n'y aura que les oiseaux qui auront survecu à la plus grande des épidémies, celle qui sévit depuis des sicèles : la connerie humaine. Ceux qui bandent pour quelques zéros en plus sur le chèque. 

Et dans un mouvement des plus égoïstes : en ce printemps du cinéma, je suis clouée à la maison, et à travers la fenêtre, le soleil est carrément moins plaisant. Non, je n'écoute pas Saez (étrangement ! ), je suis avec Tiziano Ferro, son extrême opposé.