Je n'aime pas la voir grandir, les garçons lui tournaient autour, et ses jambes qui n'en finissent pas de se dévoiler. Ce n'est pas un sentiment maternel, mais juste protecteur, j'veux pas qu'elle s'échappe, explorer un monde incertain, pas encore. C'est tout un paradoxe ces sentiments qui se mélangent.
Tout ce que j'aime  m'appartient, c'est évident. Et je veux encore des fous rires, des sourires, du vent dans les cheveux, des expressions douteuses et non homologués. J'veux encore du ski et du temps passé entre la tartiflette et la fine poudreuse. J'veux encore ces discussions animés post-Fenoy, ou autre. J'veux penser qu'il me manque, qu'il m'est essentiel et qu'il ne reviendra pas. Enfin, pas avant plusieurs années. Et Damien, Damien... Ce que renferme ce prénom est intouchable. [Je lance un appel au jeune homme de Lignan que je vois trois fois par semaine à neuf heures du matin : je te trouve plus que charmant ] Les vieux-qui-puent ont provoqués un fou rire avec une connaissance de longue date, bien que l'on se voit souvent, on se perd de vue, en bref, c'était bien sympathique. J'aimerais atteindre l'exellence. Je perçois une sublime soirée samedi, déjantée la semaine suivante, et colonial pour la semaine suivante-suivante. (Mieux vaut se taire sur ce dernier point, je ne sais pas qui passe par ici ! (...) )

- Ah oui, mon amour, moi sans toi, ça ne veut rien dire, tu le sais.
- Oué, oué...