Le temps est redevenu trop précieux. Y'a trop de chose à faire, à dire, écrire, partager, à penser. Tout cela m'empêche de respirer. M'oppresse. C'est au moment précis où l'on croit se sentir le mieux, lorsqu'on a atteint un certain équilibre, que tout s'effondre. Hélas, il en faut bien, sinon, le jeu ne sera pas si intéressant. L'avenir, c'est comme le premier plongeon. J'y vais, j'y vais pas. Tu regardes derrière, il y a ceux que tu aimes, ceux sans qui la vie ne vaudrait pas tellement la peine d'être vécu. Tu te demandes si ils vont te suivre. Tu l'espère secrètement, tu veux qu'ils le comprennent dans tes yeux. Y'a plus besoin de bonnet, ni de masque, limite le maillot n'est pas utile ( hum!) tellement tu pénètres dans l'inconnu. Mais si [ils] sont là, tu te dis que... C'est une chance, ils faut la saisir. J'n'ai plus de mot, de lettre, de phrase, de signe, d'esquisse, de photo, de sourire pour vous faire comprendre que je vous... Énormément. Passionnément. Et jusqu'à peu près l'équivalent de la distance que sépare pluton du Soleil en siècle.

Rien qu'ça.



Alors... Plouf ?